THE SIGNAL LINE
EN CONSTRUCTION

About 50 years ago, the CIA was looking for new ways to collect intelligence, and launched a secret program on psychic vision and extrasensory perception. Is it a coincidence that this happened at the same time and place as the creation of the internet?

« As we look on astounded, well-trained individuals open themselves up to invisible signals, and describe the contents of sealed envelopes (their “targets”) with an astonishing acuity. Reproducing the protocol put in place by the CIA during the Cold War, Simon Ripoll-Hurier and his co-screenwriter, Myriam Lefkowitz, choose nearby locations as the objects of these psychic sessions, drawing ever closer in concentric circles to Silicon Valley’s seats of power. Two relationships to information collide: the archaic, physical and fallible method of remote viewers as opposed to the more or less legal collection of data and their storage in a cloud—a cloud that some claim will soon replace the brain, which is itself being scrutinised in a nearby lab. The psychics trained here are becoming obsolete: with their eyes closed, they let their hand scribble across a sheet of paper and propose a poetic interpretation of their targets. The information they capture lacks the clarity of zeroes and ones and conjure up reality obliquely. When will our technologies be able to replace Loretta Mears, a chiropractor and healer who uses her intuition to visualise her patients’ ailments and treat them more effectively? Guided by a female narrator who introduces herself as an incarnate “I”, The Signal Line sketches out the perspective of an information society that will leave no room for the mists of the living. Yet, whatever their origin, data can be manipulated and, through the editing, the film itself produces a reality of its very own. Stretched tight between subjectivity and objectivity, it reminds us that the answer to any question depends on the way the question is formulated. » (Olivia Cooper-Hadjian)

The Signal Line is a research including a film, a radio piece, publications and a club.

Il y a une cinquantaine d’années, alors qu’elle cherchait de nouveaux moyens de collecter des renseignements, la CIA a lancé un programme secret sur la clairvoyance et les perceptions extrasensorielles. Est-ce un hasard si cela s’est déroulé au même moment et au même endroit que la naissance d’Internet ?

« Sous nos yeux ébahis, des individus bien entraînés s’ouvrent à des signaux invisibles, et décrivent le contenu d’enveloppes scellées (leurs « cibles ») avec une étonnante acuité. Reproduisant le protocole mis en place par une agence de la CIA pendant la guerre froide, Simon Ripoll-Hurier et sa coscénariste Myriam Lefkowitz choisissent pour objets de ces sessions de voyance des lieux voisins, se rapprochant en cercles concentriques des sièges de pouvoir de la Silicon Valley. Deux rapports à l’information entrent en collision : la méthode archaïque, corporelle et faillible des remote viewers vs la collecte plus ou moins légale de données et leur stockage dans un cloud voué à remplacer prochainement le cerveau, lui-même scruté dans un labo voisin. Les médiums formés ici sont en voie d’obsolescence : les yeux fermés, ils laissent leur main dériver sur une feuille de papier, et proposent une interprétation poétique de leurs cibles. Les informations qu’ils captent n’ont pas la clarté des bits et convoquent la réalité de biais. Quand nos technologies sauront-elles remplacer Loretta Mears, chiropraticienne et guérisseuse qui utilise son intuition pour visualiser les maux de ses patients et mieux les soigner ? Aiguillé par une narratrice qui se présente comme un « je » incarné, The Signal Line dessine la perspective d’une société de l’information qui ne laissera plus de place aux brumes du vivant. Pourtant, d’où qu’elles proviennent, les données peuvent être manipulées, et le film lui-même produit par le montage une réalité qui n’appartient qu’à lui. Tendu entre subjectivité et objectivité, il rappelle que la réponse à toute question dépend de la façon dont celle-ci est formulée. » (Olivia Cooper-Hadjian)

Diana est une recherche qui inclut un film, une pièce radiophonique, des publications, et un club.

video poster by Charles Villa
THE SIGNAL LINE (FILM)
67', 2024
credits
screenings
TRAILER
SAMPLES
en construction
THE SIGNAL LINE (RADIO)
43', 2021.
credits
aired on duuuradio, Megahex.fm, radiolibre, Radio LoRa. Part of El Caldo, cur. C. Insignares / C. Mendonça, Gessnerallee, Zurich.
PUBLICATIONS
La Ligne de Signal
Récit d'enquête qui considère le remote viewing autant comme un sujet que comme un outil — de narration, de description, de spéculation.
in Aux franges du phénoménal
Sous la direction de Jérémy Damian et Marc Higgin
Terrain n°80, 2024
C'est granuleux
Micro-édition publiée dans le cadre de l'atelier du 26 avril 2018 à Lafayette Anticipations.
par Simon Ripoll-Hurier & Myriam Lefkowitz
Remote viewers : Mahitha Dasi, Alfredo Hubard, Catalina Insignares, Mira Ramaherilanja, Théo Robine Langlois
Design graphique : Charles Villa
Edition Lafayette Anticipations, 2018
SURSIGNAL
ooo
ooo
Dates:
ooo