« 10 January 1946, the antennae of Camp Evans emit a short signal with very great power towards the Moon. Barely than two seconds later, they capture a slight echo. It was the first success for Project Diana, two years after its launch. Giving form(s) — in all the possible ways that this expression may carry — to what is invisible is at the heart of Simon Ripoll-Hurier’s practice. From amateur radio clubs to ghost hunters, from birdwatchers to the drums that could send signals on battle fields, the challenge is to successfully establish contact with a distant, absent being, by using much more mysterious means than those inhabiting our daily lives. Thus the machine appears in diverse forms, the test is probably more linked to the immaterial, to the silence or to the background noises that constantly disturb the efforts and attempts. In Switzerland, French Guiana or New Jersey, the director questions and frames carefully these elusive, perhaps despite themselves, poetic and at time quirky inquiries. » (Emilie Bujès)
« Over a black backdrop, the sound of fifes and drums gives rhythm to an inaudible conversation whose subtitles are the only remnants. Then emerges the figure of Hermes, the messenger, the guide. Here Diana is a morning drum-line, a goddess, a young girl, and also an ape. The film riddles with sounds that take the place of the expected signal. Small groups of radio-amateurs are busy settling their listening posts, waiting for a strange wave. » (Gilles Grand)
Diana is a research including a film, a radio piece, a performance, videos and various situations. |
« Le 10 janvier 1946, les antennes du Camp Evans émettent à très grande puissance un court signal en direction de la Lune. Un peu plus de deux secondes plus tard, elles captent un léger écho. C’est le premier succès du Project Diana, deux années après son lancement. Donner forme(s) – dans tous les sens que ce terme peut embrasser – à ce qui est invisible est au coeur de la pratique de Simon Ripoll-Hurier. Des clubs de radioamateurs aux chasseurs de fantômes, en passant par les observateurs d'oiseaux ou les tambours qui permettaient d'envoyer des signaux des champs de bataille, l'enjeu est ici de parvenir à établir un contact avec un être distant, absent, en ayant recours à des modes largement plus mystérieux que ceux habitant notre quotidien. Ainsi, si la machine apparaît sous diverses formes, sans doute l'enjeu est-il bien davantage lié à l'immatériel, au silence ou aux bruits de fond qui sans cesse viennent troubler les efforts et tentatives. En Suisse, Guyane ou dans le New Jersey, le cinéaste interroge et cadre avec rigueur des quêtes insaisissables, poétiques – peut-être malgré elles –, parfois cocasses. » (Emilie Bujès)
« Lancé sur fond noir par des fifres et des tambours rythmant une conversation imperceptible dont ne persistent que les sous-titres, le film laisse émerger la figure d’Hermès, le messager, le guide. La Diane est une batterie de tambour du matin, une déesse, une jeune fille et aussi, un grand singe. Le film fourmille de sonorités se substituant au signal attendu. Par petits groupes, des amateurs s’activent pour mettre en place leur poste d’écoute, guettant une onde insolite. » (Gilles Grand)
Diana est une recherche qui inclut un film, une pièce radiophonique, une performance, des vidéos et différentes situations.
| | 
|